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• 1175; rad. gallo-roman °clodiu♦ Vx Paille de seigle servant à couvrir les toits, à faire des liens.⇒GLUI, subst. masc.Vx, région. Paille de seigle servant à divers usages domestiques (couvrir des toits, faire des liens, emballer, etc.). Il n'y a plus de glui, et une couverture neuve en paille coûterait plus cher que de la tuile ou de l'ardoise (RENARD, Journal, 1905, p. 988). Cadres en glui, dont les jeunes filles aujourd'hui ne savent plus assembler les tubes de paille blonde (COLETTE, Chambre d'hôtel, 1940, p. 139). Pas de sommier; sur les traverses du fond une couche de « glui » (Normandie) (...) par-dessus la paillasse de paille de blé fraîche (MENON, LECOTTÉ, Vill. de Fr., t. 1, 1954, p. 16).Prononc. et Orth. : [
]. Ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. 1176-81 (CHR. DE TROYES, Charrette, éd. M. Roques, 512). Mot d'aire seulement gallo-rom., issu d'un lat. vulg. glodium (REW3 3796), clodium (FEW t. 2, p. 793a) « paille de seigle », d'orig. obsc.; une orig. celt. semble exclue (THURNEYSEN, p. 101), mais peut-être d'une orig. préceltique (FEW t. 2, p. 794a).
glui [glɥi] n. m.ÉTYM. V. 1175; du rad. gallo-rom. clodiu.❖1 Vx. Paille de seigle servant à couvrir les toits, à faire des liens, des emballages. || Toit de glui. ⇒ Chaume.0 Il n'y a plus de glui, et une couverture neuve en paille coûterait plus cher que de la tuile ou de l'ardoise, mais la paille est la meilleure couverture. Elle est chaude, l'hiver, fraîche, l'été, et c'est elle qui conserve le mieux le grain.J. Renard, Journal, 18 août 1905.2 (1866, Littré). Paille servant à emballer le poisson.
Encyclopédie Universelle. 2012.